Monseigneur Jean François de Montillet hérita de l'immense fortune de la famille de Grenaud, à charge de prendre les noms et les armes. Évêque d'Auch et donc sans descendance, il légua le tout à son frère. Ils devinrent seigneurs des villages et châteaux de Corcelles, Rougemont et Corlier. Ils possédaient un pavillon à Vieu (encore visible), des halles et une maison à Champagne en Valromey, mais également à Dijon, Genève, Paris, etc., sans parler des prés, terrains, forêts....
Un procès eut lieu entre les deux branches pendant des dizaines d'années au sujet de l'héritage de la famille de Grenaud.
La famille de Champdor s'éteignit sans descendance et les biens revinrent par mariage au marquis de Montillet de Grenaud.
Cette branche est toujours représentée à ce jour.
Cette famille est largement étudiée dans mon livre : seigneurs et seigneuries du plateau d'Hauteville-Lompnes.
Le premier rencontré dans un acte de 1440 se nommait Jacques Moctelliet. Cité discret homme, donc notaire ou clerc, il fut témoin d'une transaction entre le village de Brénod et le prieuré de Nantua. Les générations se succédèrent à Champdor jusqu'en 1911, date de la vente du château de Champdor.
Les de Montillet se séparèrent en deux branches au 18ème : les seigneurs barons de Champdor et les comtes puis marquis de Montillet de Grenaud.